Après-midi dessin et écoute - La Dépendance Vinyl Collection
La Dépendance propose l'écoute des vinyles sélectionnés par Jan van Oordt, au milieu des dessins de la collection «Drawings for la Dépendance». Musique: Experimental; Fieldrecordings, Drone, Noise.
Finissage avec brunch, atelier d'écriture, lecture et set musical
10h30 Format A6, le brunch et son atelier d’écriture (possibilité de ne participer qu’au brunch dès 11h). Sur inscription à information@ccl-sti.ch
15h00 Format A6, lecture des textes rédigés tout au long de l’exposition par les visiteurs.
15h30 Set musical par DJ Bio, pour le meilleur du pire à 45 tours/minute.
Élèves des cours de théâtre d’Utopik Family: «La Piccola Famiglia»
Que se cache-t-il derrière le linge blanc étendu séchant au soleil dans le quartier de San Ferdinando à Naples? Quelles histoires mêlant amours secrètes, haine, jalousie et clans mafieux s’y trament? Découvrez l’envers du décor de Napoli, la ville théâtre.
Deux familles rivales depuis toujours, Esposito et Giordano, se partagent le pouvoir dans le quartier. Tout les oppose, et chacune de ces familles mafieuses désire éliminer l’autre. Il y a aussi les scugnizzi, les enfants des rues qui se chamaillent et qui jouent dans le linge de Donna Maria, et le groupe de touristes perdus dans les méandres de la ville de Campanie. Dans une ambiance de trahison, de secrets et de haine familiale, et sur un air de tarantella, le public découvrira les histoires du quartier, les secrets d’amour et de pouvoir teintés de jalousie, l’église et les clans mafieux, le tout dans un tourbillon de saveurs italiennes.
Création collective des élèves des cours de théâtre d’Utopik Family, l’histoire est inventée à partir de séquences d’improvisations où les 34 élèves ont imaginé les scènes cocasses pouvant naître autour de la Piazza Salazar. Ils ont également réalisé les masques des personnages.
Entrée libre
À voir également les 2 et 5 juin à La Neuveville et le 9 juin à Nods
Infos et réservations sur www.utopikfamily.ch
Pour la représentation à Cormoret, les réservations sont également possibles au CCL.
Renseignements et informations sur les cours de théâtre (reprise le 30 janvier 2024): 078 632 03 80 ou www.utopikfamily.ch/cours-de-theatre
Orchestre des Jardins Musicaux: «Les Temps modernes»
La tradition des ciné-concerts dans le cadre de «Bal(l)ades…» – un spectacle associé à une découverte patrimoniale – se perpétue avec un monument du cinéma dont plusieurs scènes sont entrées dans la légende. Pour cette satire féroce et virtuose, les musiciens interpréteront une partition inoubliable.
Le film marque la dernière apparition de Charlot. Le monde que quitte le Vagabond est très différent de celui où il est né, deux décennies plus tôt, avant la Première Guerre mondiale. À cette époque, il partageait et symbolisait la souffrance de tous les déshérités d’un monde qui émergeait du XIXe siècle. Ici, Charlot affronte des épreuves entièrement différentes à la suite de la Grande Dépression. En 1931, Chaplin déclarait: «Le chômage, voilà la question essentielle. Les machines devraient faire le bien de l’humanité, au lieu de provoquer tragédie et chômage.» Dans «Les Temps modernes», il transforme ses inquiétudes en comédie.
Saint-Imier, une ville ouvrière
Métropole du Jura bernois, Saint-Imier a été marquée par l’industrie horlogère aux 19e et 20e siècles. Elle a été d’une part un lieu de développement et d’innovation, et d’autre part le berceau d’un important mouvement ouvrier. Dans les années 80, l’arrivée du quartz a provoqué une période difficile pour les travailleurs et la région. Lors de la découverte, présentée en amont des «Temps modernes», Florian Eitel, éminent historien spécialiste de la période industrielle du Jura bernois, emmènera le public dans les rues de Saint-Imier et en fera revivre les temps héroïques.
Durée: 1 h, marche facile dans les rues de Saint-Imier. Vêtements adaptés à la météo requis.
Ce film sera accompagné par l’orchestre des Jardins Musicaux sous la direction de Valentin Reymond.
Cette manifestation est organisée par le Parc Chasseral et le Festival Les Jardins Musicaux, avec le soutien du CCL.
15h00: découverte
17h00, Salle de spectacles: «Les Temps modernes»
Pour les membres du CCL: souscription jusqu’au 15 mai 2024.
Prix unique: Fr. 25.– (enfant Fr. 12.–).
Renseignements auprès du CCL.
Dès le jeudi 16 mai 2024: billetterie uniquement auprès des Jardins Musicaux, via le lien ci-dessous ou au 032 889 36 05
Les Productions Hors Cases: «Coup de sac!»
Marionnette portée, guitare et bidouille sonore, un spectacle en deux actes pour nous parler d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent presque pas connaître… quand on s’écrivait des cartes et des lettres, sur du vrai papier, pour se raconter nos vies, se donner des nouvelles, se parler de l’amour, de l’amour et… de l’amour!
Les Productions Hors Cases nous racontent l’histoire d’une résistance de papier. Postière depuis plus de cent ans, Jeanne Musil en connaît un rayon sur les gens. Avec verve, elle nous lit quelques lettres oubliées et nous emmène dans ses rêveries sur un air de chanson. C’est un air de musique en papier qui se joue dans un bureau de poste des années 50, avec un employé qui s’étonne de sa vieille collègue fêlée, s’en agace… et finit par s’y attacher.
Les affaires de cœur n’ont plus de secrets pour cette brave Jeanne, postière depuis 1914. «Il est grand temps de changer d’air, de dépoussiérer nos cœurs et de s’élancer vers l’amour – osons, nom de nom!». Alors chacun y va de son matin, de sa peur et de ses rires pour combler la solitude qui engloutit les quotidiens. Une porte sur la correspondance de la Première Guerre derrière laquelle il y a de la tendresse, de l’humour, de la solidarité, de l’humain… et on en a bien besoin! Avec sa verve légendaire, Madame Musil nous livre quelques lettres en poste restante… et peut-être plus, qui sait?
Émilie Bender
Conception et jeu
Gérald Wang
Guitare et bidouille sonore
Un atelier «carte postale» sera proposé à l’issue de la représentation
Tout public dès 6 ans
Contes dans l’exposition – Pierre Schwaar
Durant l’après-midi, Pierre Schwaar proposera librement plusieurs petits contes sur le thème de la peinture. Une invitation à visiter l’exposition autrement…
Cie Lacsap: «Katchatz»
Enfin un spectacle avec des chats! Après avoir occupé les réseaux sociaux avec des tonnes de photos et de vidéos, voilà qu’ils s’invitent au théâtre. Des chats sur scène? Enfin pas vraiment… plutôt des comédiens qui en prennent l’apparence, pour triturer la notion de conformisme. Car qui mieux que le chat évoque l’ambiguïté entre liberté et domestication, dont le savant mélange est au cœur du conformisme?
«Katchatz» est un spectacle qui parle de la joie de vivre de manière authentique et de lʼenvie de sortir du cadre conformiste. Inspiré de «Peines de cœur d’une chatte anglaise» de Balzac, «Katchatz» vous emportera dans un voyage étonnant qui lie théâtre de masques et théâtre musical avec chant, violoncelle, saxophone et harpe. «Katchatz», c’est l’histoire de Beauty, une chatte anglaise qui a appris les bonnes manières, de son ennui pour la vie avec Puff – un chat de la noblesse – et de son amour pour Brisquet – un fringant matou français.
Les chats font ce qu’ils veulent et non ce que nous voulons. Les comédiens de la compagnie jurassienne se transforment en chats pour nous questionner sur le conformisme invisible et parfois sournois que l’on trouve dans notre société.
Transformons-nous en chats pour ne pas devenir… des moutons!
Eva Marlin, Cédric Dubois, Camille Holweger
Jeu
David Jauzion-Graverolles
Adaptation
Pascal Pointet
Direction artistique et mise en scène
Mélanie Plüss
Assistance à la mise en scène
Dorothee Scheiffarth
Scénographie et costumes
Lucien Dubuis
Composition
Lucia Picaro
Création de masques
Jérôme Bueche
Création lumière
Une coproduction Théâtre du Jura
Soirée à deux bals: à vous de danser!
Vingt ans! Tout d’abord un festival, aujourd’hui une saison chorégraphique, éviDanse est avant tout le projet qui nous a fédérés, nous les centres culturels jurassiens et jurassiens bernois, autour de l’expression artistique alors la moins en vue dans nos programmes: la danse. Vingt ans de spectacles, de cours et de médiation. Vingt ans de collaborations enrichissantes. Bon anniversaire, éviDanse! Et merci! Pour fêter cela, nous vous invitons dans la danse, vous public, à l’occasion de différents bals. Au CCL, vous en aurez deux pour le prix d’un: une soirée à deux bals. Au sens propre!
C’est la Compagnie Pernette qui ouvrira les feux avec une idée festive et vivante pour introduire la danse de manière originale. Vous serez invités à danser librement sur des musiques faisant alterner musette, valse, tango, jerk ou tubes des années 80. Mais le bal sera régulièrement perturbé par les danseurs de la compagnie qui proposeront l’apprentissage de nouvelles danses et offriront la présentation d’extraits de leur répertoire. Un bal interactif orchestré par un présentateur, sorte de Monsieur Loyal qui introduit et commente les séquences à venir.
Après avoir repris quelques forces (une petite restauration étant proposée entre les deux bals), vous allez vous replonger dans une atmosphère de la Belle Époque avec l’Ensemble PopaZa qui vous fera danser au son de valses musettes, de chanson française, italienne et espagnole en passant par le tango argentin. À travers sa musique originale, l’ensemble explore tout un continent de mélodies et rythmes traditionnels dotés d’une couleur jazzy de style café-concert en partant des Balkans, de l’Europe de l’Est jusqu’en Europe centrale. L’ensemble PopaZa réunit l’accordéoniste virtuose d’origine moldave Sergiu Popa et la violoncelliste originaire de Saint-Imier Noémy Braun, ainsi que le percussionniste None.
Les bals sont présentés dans le cadre de la saison éviDanse 23-24
jeudreLIVE | Solam Trio
Solam Trio crée une musique riche et inventive. Le modern jazz en inspire l’harmonie, les mélodies et les improvisations. Les musiques populaires insufflent des formes avec couplets, refrains et ponts. Les timbres et les appartenances des instruments rythment, polyrythment et ouvrent des espaces de résonance. Le trio présentera la version concert de sa création «UNclusion», réalisée en septembre 2023, qui invoque la nature et l’imaginaire, et renvoie chacune et chacun à sa propre unicité.
Les jeudreLIVE, soirées cafés-concerts du CCL, sont une invitation à se laisser surprendre, à découvrir des artistes émergents ou des formations confirmées, à partager un moment suspendu et de proximité avec ceux-ci. Et c’est à prix si doux qu’il faut se laisser tenter!
Solam Riondel
Voix et clavier
Jimmy L’Huillier
Basse
Jonas Imhof
Batterie
Michel Boujenah | Week-end humour
Quelques nouvelles places mises en vente aujourd’hui 12 mars 😎
jeudreLIVE | Minor Sing
Les quatre Lyonnais de Minor Sing, fervents pratiquants du jazz manouche, viennent de commettre un cinquième album: «Djangolympics». Pas besoin d’être linguiste pour déduire de ce mot-valise la place qu’occupe Reinhardt pour eux. On devinera également sans mal que ce nouvel opus est un clin d’œil malicieux à la devise olympique: «plus vite, plus haut, plus fort». Minor Sing nous y livre un swing musclé et poétique, aux arrangements survitaminés mais garantis sans dopage.
Les jeudreLIVE, soirées cafés-concerts du CCL, sont une invitation à se laisser surprendre, à découvrir des artistes émergents ou des formations confirmées, à partager un moment suspendu et de proximité avec ceux-ci. Et c’est à prix si doux qu’il faut se laisser tenter!
Yannick Alcocer
Guitare
Jean Lardanchet
Violon et guitare
Laurent Vincenza
Guitare
Sylvain Pourrat
Contrebasse
Les Électrons Libres: «Court-circuit»
Les Électrons Libres, troupe de théâtre biennoise, présente sa toute nouvelle production intitulée «Court-circuit». Cette pièce promet de plonger le public dans un univers drôle et profond, absurde et touchant, où chacun pourrait reconnaître sa propre part de folie.
Où se situe la frontière entre le comportement exubérant d’une personne marginale et des troubles mentaux réels? Qu’est-ce qui rend fou? À quoi ressemble la folie? Quels sont les comportements absurdes, les délires, les propos incohérents? Ces interrogations servent de toile de fond à une histoire forcément un brin démente, qui se déroule au sein d’une clinique psychiatrique.
Dans ce lieu de vie hors du temps, équipe médicale, patients et patientes aux passés et aux personnalités différents se croisent, chaque individu étant confronté à ses propres «courts-circuits» émotionnels et existentiels. Chacun des personnages cherche à se reconnecter avec soi-même, à se libérer des entraves du passé et à trouver un chemin vers un avenir plus serein.
«Court-circuit» est un plongeon dans l’obscurité, aux sens propre et figuré, de nos vies. Une expérience théâtrale qui explore les méandres de l’esprit humain tout en offrant des moments à la fois très drôles et profondément touchants. La pièce met en lumière la capacité de l’être humain à se reconstruire, même au milieu du chaos.
Claudia Nuara
Écriture et mise en scène
Cyril Borel, Patrick Bourdon, Corinne Fellmann, Michel Giraudel, Jessica La Spada, Carine Lombardi, Debora Miceli Fusaro, Christine Petit, Sabine Ponti, Enza Sciré
Jeu
Sam-Elise Etienne
Voix off
Enza Sciré
Univers sonore
Tom Häderli
Lumières
Utopik Family: «Le ciel au-dessus»
Lou vit seul avec sa mère, qui est plate comme une crêpe et molle comme une limace. Lorsqu’elle sort, elle ramène toujours un cadeau à son enfant, pour contrebalancer son bras qui plane. Chez Maé, ça crie et ça rigole fort, et puis ça pique. À la fenêtre, Lou et Maé créent chacun un monde imaginaire pour échapper au quotidien parfois brutal.
Et puis, ils découvrent le toit, cet espace de liberté sous le ciel étoilé. Ce petit endroit protégé. Ils y font connaissance, deviennent inséparables et décident de ne jamais redescendre, préférant la caresse du vent dans leurs cheveux, la délicatesse des volutes de fumée et la compagnie des étoiles à leurs tourments nocturnes.
Cette création d’Utopik Family est interprétée avec des masques, mais le texte fait tout de même des apparitions, afin de jouir d’une plus grande liberté et ne pas rester dans une seule forme de jeu. Le masque fait également davantage appel à l’imaginaire du public et accorde une plus grande importance à l’image et au mouvement.
«Le ciel au-dessus» avait été au programme du CCL en février 2023, mais la deuxième soirée avait malheureusement dû être annulée, alors même qu’elle affichait complet! Nous sommes donc très heureux de pouvoir vous proposer de nouveau ce spectacle d’une compagnie professionnelle régionale mais qui rayonne bien au-delà, interprété par les talentueux comédiens Augusta Balla et Fabrice Bessire.
Augusta Balla, Fabrice Bessire
Interprétation
Florine Némitz
Texte
Florine Némitz, Jessanna Némitz
Musiques
Lola Presi, Luca Scaffidi Fonti
Voix off
Jean-Marie Liengme
Scénographie
Lorène Martin
Costumes
Florine Némitz et Fabrice Bessire
Création des masques
Lionel Jodry
Création lumières
Utopik Family
Production
Une coproduction fOrum culture
Utopik Family: «Le ciel au-dessus»
Lou vit seul avec sa mère, qui est plate comme une crêpe et molle comme une limace. Lorsqu’elle sort, elle ramène toujours un cadeau à son enfant, pour contrebalancer son bras qui plane. Chez Maé, ça crie et ça rigole fort, et puis ça pique. À la fenêtre, Lou et Maé créent chacun un monde imaginaire pour échapper au quotidien parfois brutal.
Et puis, ils découvrent le toit, cet espace de liberté sous le ciel étoilé. Ce petit endroit protégé. Ils y font connaissance, deviennent inséparables et décident de ne jamais redescendre, préférant la caresse du vent dans leurs cheveux, la délicatesse des volutes de fumée et la compagnie des étoiles à leurs tourments nocturnes.
Cette création d’Utopik Family est interprétée avec des masques, mais le texte fait tout de même des apparitions, afin de jouir d’une plus grande liberté et ne pas rester dans une seule forme de jeu. Le masque fait également davantage appel à l’imaginaire du public et accorde une plus grande importance à l’image et au mouvement.
«Le ciel au-dessus» avait été au programme du CCL en février 2023, mais la deuxième soirée avait malheureusement dû être annulée, alors même qu’elle affichait complet! Nous sommes donc très heureux de pouvoir vous proposer de nouveau ce spectacle d’une compagnie professionnelle régionale mais qui rayonne bien au-delà, interprété par les talentueux comédiens Augusta Balla et Fabrice Bessire.
Augusta Balla, Fabrice Bessire
Interprétation
Florine Némitz
Texte
Florine Némitz, Jessanna Némitz
Musiques
Lola Presi, Luca Scaffidi Fonti
Voix off
Jean-Marie Liengme
Scénographie
Lorène Martin
Costumes
Florine Némitz et Fabrice Bessire
Création des masques
Lionel Jodry
Création lumières
Utopik Family
Production
Une coproduction fOrum culture
jeudreLIVE | Qapha
Les quatre musiciens et musiciennes de Qapha tissent de leurs instruments et de leurs voix des bribes d’histoires, des personnages, des sensations et des questionnements sur le sens de nos vies et notre place dans ce monde, dans cette nature. Ce projet est un appel à reprendre racine et à renouer avec le vivant.
Les jeudreLIVE, soirées cafés-concerts du CCL, sont une invitation à se laisser surprendre, à découvrir des artistes émergents ou des formations confirmées, à partager un moment suspendu et de proximité avec ceux-ci. Et c’est à prix si doux qu’il faut se laisser tenter!
Anaïs Charlotte Nussbaum
Chant
Alfio Laini
Batterie
Lucie Cattin
Piano
Matthias Yannis Babey
guitare
jeudreLIVE | La Lumière malice
Théâtre musical? Concert poétique? Récit onirique mis en sons? La Lumière malice est une expérience tendre, intense et mélancolique, aux frontières des genres.
Elle raconte l’histoire d’une métamorphose. Un personnage énigmatique tente de poursuivre son existence à la suite d’un épisode douloureux et inexpliqué. Peu à peu, il sentira en lui comme un appel à devenir quelqu’un ou quelque chose d’autre. Une transformation aura lieu, de manière imperceptible, mais inexorable.
Laurence Maître (textes, jeu, clavier)
Yannick Gosteli (batterie)
Jérôme Correa (clavier)
Collectif Rohling: VideoDanceGame
Sauter de fleur en fleur, lutter contre les vagues, danser dans les flammes ou ramper dans la jungle: VideoDanceGame est une invitation au mouvement pour s'amuser dans des éléments qui surgissent, se baladent ou s'envolent. Des danseurs emmènent les enfants par le récit et le geste dans ces fresques vidéos animées par des artistes. Un plaisir pour tous les sens!
Créé par le collectif Rohling, VideoDanceGame est un jeu multimédia interactif associant danse, mouvement et images. Dans des espaces colorés, les enfants sont invités à danser en interaction avec des images projetées au sol et sur le mur.
Spectacle interactif limité à 50 personnes
Dès 4 ans
60 mn
Spectacle présenté dans le cadre de la saison éviDanse 23-24
Teatro Insonne: «Le Silence»
La conférence spectaculaire de Matteo Fantoni du Teatro Insonne est une invitation à se glisser dans l’atelier d’un luthier et à retracer l’histoire des grands noms de cet art. Elle est également une incitation à questionner le sens de la vie.
En partant de la famille Amati, qui fut la première à développer au XVIe siècle le violon tel que nous le connaissons encore aujourd’hui, nous tenterons de faire la lumière sur le plus grand luthier de tous les temps, Antonio Stradivari, et de percer son «secret».
Ce monologue témoigne avec délicatesse, légèreté et passion d’un art antique, celui de la construction des violons. Cette fable poétique appelle à interroger la «déification», l’inaccessible qui entrave parfois l’être humain et l’empêche de développer ses talents.
Le spectacle est un récit métaphorique du rapport entre l’artisan et sa création, entre le constructeur d’un violon et l’instrument, toujours différent, selon les matériaux utilisés, les outils, l’état d’âme du luthier, l’expérience... Une analogie transposable au monde du théâtre où chaque spectacle est singulier, où chaque représentation est différente des précédentes et des suivantes.
Matteo Fantoni
Concept et interprétation
Sara Venuti
Texte
Matteo Fantoni
Scénographie et lumière
Fabio Vignaroli
Son et direction technique
Myriam Sokolof
Traduction française
Davide Giovanzana
Adaptation de la version française
jeudreLIVE | Estelle Giordani
Dans l’intimité de sa guitare, Estelle Giordani taille une chanson française arrangée avec finesse entre folk minérale et pop acoustique, à la croisée de Françoise Hardy et Joni Mitchell.
Autodidacte et adepte du «carpe diem», elle s’éveille à 38 ans avec la nécessité intérieure de partager sur scène sa poésie du quotidien. Elle propose une version guitare-voix de ses titres, qu’elle accompagne au looper par touches expérimentales, lui permettant d’utiliser ses propres chœurs et rythmiques.
Cie L’Atelier de l’Inventeur: «Carpet Diem»
Après «La Chute», que nous vous avions présentée il y a deux ans, la Cie L’Atelier de l’Inventeur nous revient avec «Carpet Diem». Soutenue par le fOrum Culture et accueillie en résidence dans nos murs pour travailler, la compagnie biennoise nous propose cet automne un nouveau projet qui nous a séduits sur le papier et que nous avons hâte de découvrir avec vous, sur scène.
«Carpet Diem» est à la fois un projet de spectacle et un projet de recherche. Deux choix de départ qui donnent la direction de la démarche, tout en délimitant et orientant les recherches: un spectacle avec peu de paroles et le travail autour d’un objet unique (ou presque): le tapis comme objet délimitant.
Avec l’âge, on prend du poids et on perd les mots. Ne restent que des échos, des bouts, des bribes, dans le corps, des vieux réflexes, des vieilles habitudes, des spasmes. Plus de mots, juste un corps, là, au milieu, sur le tapis, à se scruter le nombril, à se rassurer qu’il est bien au centre. Au centre de tout, prêt à tout, à se reprendre en main, à redresser la situation, à sauver le monde! Un héros au centre de son monde, à attendre l’aventure, la grande, avec un grand «A». Celle qui le révélera aux yeux des autres!
«Carpet Diem», c’est un craquage: le déboulonnage de l’injonction à l’héroïsme! Avec peu de paroles, du bruit et de l’animation d’objet. Le tapis, forme hybride entre l’inerte et le grouillant de vie, devient tour à tour personnage, marionnette ou costume: un partenaire à part entière. Du rapport pur, avec humour et simplicité.
Antoine Zivelonghi
Création, construction technique et jeu
Philipp Boë
Regard extérieur, mise en scène
Sarah Lerch
Mise en manipulation
Nina Pigné
Œil extérieur dramaturgique
Joël Hefti
Regard artistique
Rosario Ilardo
Régisseur plateau
Une coproduction fOrum Culture
Laura Chaignat: «Presque Phèdre»
«Évidemment, ce spectacle sera drôle, léger, plein d’anecdotes aussi absurdes que véridiques, à l’image de mon enfance et de mon parcours ! Mais j’aimerais, derrière cet aspect comique, soulever quelques questionnements et thématiques qui me concernent directement, comme le droit à l’ambition en tant que fille issue d’un milieu rural, le complexe de la légitimité, le rapport à l’exil, etc.»
On l’a entendue chanter et jouer du violon dans le Ska Nerfs de Félicien Donzé, on a rigolé avec elle aux Dicodeurs. Elle nous a réveillés à La Matinale de Couleur 3, elle a enseigné le théâtre aux écoliers jurassiens, joué dans des séries. Et puis, essoufflée par ce rythme, elle éprouve le besoin d’écrire. Elle décroche une résidence d’écriture à Paris: «Je veux écrire et incarner un spectacle. Mon spectacle. Revenir à mon premier amour et prendre le temps d’écrire pour le théâtre. Loin des effets chronophages d’une émission radiophonique quotidienne. Je veux raconter mon histoire, fouiller dans mon passé, mon parcours, mes échecs et mes insatisfactions.»
Sur scène, l’enfant des Franches-Montagnes aborde avec humour et sincérité les thèmes liés à la famille, au milieu culturel et social. Elle se penche sur sa difficulté à oser rêver et s’affirmer. A-t-elle le droit d’être ambitieuse, elle, la fille de la campagne? Après une première série de représentations à Boulimie et au Théâtre du Jura, le public est là, le succès aussi. C’est au CCL qu’elle reprend cet automne la suite de sa tournée. Ne ratez pas cette magnifique occasion de voir Laura Chaignat sur notre scène, ne serait-ce que pour ne pas regretter d’avoir manqué celle que l’on peut d’ores et déjà qualifier de phénomène de la scène jurassienne.
Laura Chaignat
Texte et jeu
Marie Fourquet
Dramaturgie
Aude Bourrier et Robert Sandoz
Mise en scène
Lionel Frésard
Regard extérieur
Serge Perret
Scénographie
Jérôme Bueche
Création lumières
Cee-Roo
Composition musicale
Valère Veya
Habillage sonore
Lydia Besson
Création costumes
Simon Isely
Régies
Une coproduction La Cie Poisson Scorpion, Théâtre Boulimie et Théâtre du Jura
Laura Chaignat: «Presque Phèdre»
«Évidemment, ce spectacle sera drôle, léger, plein d’anecdotes aussi absurdes que véridiques, à l’image de mon enfance et de mon parcours ! Mais j’aimerais, derrière cet aspect comique, soulever quelques questionnements et thématiques qui me concernent directement, comme le droit à l’ambition en tant que fille issue d’un milieu rural, le complexe de la légitimité, le rapport à l’exil, etc.»
On l’a entendue chanter et jouer du violon dans le Ska Nerfs de Félicien Donzé, on a rigolé avec elle aux Dicodeurs. Elle nous a réveillés à La Matinale de Couleur 3, elle a enseigné le théâtre aux écoliers jurassiens, joué dans des séries. Et puis, essoufflée par ce rythme, elle éprouve le besoin d’écrire. Elle décroche une résidence d’écriture à Paris: «Je veux écrire et incarner un spectacle. Mon spectacle. Revenir à mon premier amour et prendre le temps d’écrire pour le théâtre. Loin des effets chronophages d’une émission radiophonique quotidienne. Je veux raconter mon histoire, fouiller dans mon passé, mon parcours, mes échecs et mes insatisfactions.»
Sur scène, l’enfant des Franches-Montagnes aborde avec humour et sincérité les thèmes liés à la famille, au milieu culturel et social. Elle se penche sur sa difficulté à oser rêver et s’affirmer. A-t-elle le droit d’être ambitieuse, elle, la fille de la campagne? Après une première série de représentations à Boulimie et au Théâtre du Jura, le public est là, le succès aussi. C’est au CCL qu’elle reprend cet automne la suite de sa tournée. Ne ratez pas cette magnifique occasion de voir Laura Chaignat sur notre scène, ne serait-ce que pour ne pas regretter d’avoir manqué celle que l’on peut d’ores et déjà qualifier de phénomène de la scène jurassienne.
Laura Chaignat
Texte et jeu
Marie Fourquet
Dramaturgie
Aude Bourrier et Robert Sandoz
Mise en scène
Lionel Frésard
Regard extérieur
Serge Perret
Scénographie
Jérôme Bueche
Création lumières
Cee-Roo
Composition musicale
Valère Veya
Habillage sonore
Lydia Besson
Création costumes
Simon Isely
Régies
Une coproduction La Cie Poisson Scorpion, Théâtre Boulimie et Théâtre du Jura
jeudreLIVE | Llimace
Llimace avec deux «ailes» pour être fidèle à l’anagramme de Camille et peut-être aussi pour s’autoriser davantage de liberté dans ses explorations.
Llimace fait de la musique avec sa voix, son corps, parfois avec des instruments et à l’aide d’un looper. Ses textes chantés, rythmés ou slamés dans des lignes jazz abordent des thèmes de l’ordre du politique autant que de l’intime.
Camille Martin (voix, corps, mots)
Philippe Ligron: «Bon appétit»
«Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es»… Oui, eh bien! de nos jours, il est de plus en plus difficile de savoir ce qu’on mange exactement! Est-il toujours bien raisonnable de se souhaiter «bon appétit»? Le contenu de nos assiettes a bien changé, la faute à l’industrialisation, à la commercialisation de masse, à toutes ces choses préparées, mais pas par nous.
Philippe Ligron empoigne à pleines mains ce thème crucial, l’assaisonnant d’une bonne dose d’humour, et passe nos habitudes alimentaires à la moulinette! Il est l’ingrédient principal de ce menu, lui qui a grandi derrière les fourneaux du restaurant camarguais de ses parents. Passionné par le sujet, il devient historien gastronome, enseignant à l’École hôtelière de Lausanne, puis chroniqueur télé et radio bien connu des auditeurs de La Première et de Couleur 3. Et comme la réussite d’une bonne recette est due à la qualité des produits mais aussi à leur complémentarité, sa rencontre avec Alain Boon et Noël Antonini va sublimer l’essence de ce repas festif, instructif et ludique, et transformer sa conférence en véritable spectacle. Cette riche et savoureuse association, des plus nourrissantes, se propose d’éclairer, révéler et accompagner un changement pour mieux vivre, consommer, et manger! Alors, on dit «bon appétit»? Pour cette fois, oui!
Philippe Ligron
Écriture, jeu
Noël Antonini
Coaching d’écriture, mise en scène
Alain Boon
Création lumière, régie
Spectacle créé à l’occasion de la Semaine du goût 2023.
Programme complet sur www.gout.ch
Vous reprendrez bien un peu de Philippe Ligron?
Ne manquez pas son spectacle «C’est moi le chef, non c’est moi» qu’il présentera avec la complicité de Nathalie Devantay, le samedi 30 septembre sur la scène du Royal (Tavannes).
Renseignements: www.leroyal.ch
Alain Roche & Fred Bürki: «Katedral»
Le pianiste-compositeur Alain Roche (Piano Vertical, Piano.Amp, Boll & Roche Cie...) s’associe au percussionniste Fred Bürki (Émilie Zoé, Anna Aaron, Me&Mobi…) pour présenter une pièce pour orgue d’église, percussions classiques et électroniques, proposant une immersion musicale dans une acoustique singulière.
«Avec Katedral, explique-t-il, je cherche à créer une pièce d’un seul mouvement où deux musiciens se partagent un espace sonore extrêmement réverbérant, aussi riche que délicat.» Les défis et les difficultés motivent Alain bien plus qu’elles ne le découragent: «Les claviers de l’orgue sont souvent installés sur la tribune. Un set-up de percussions ne pourrait être aux côtés de l’organiste, faute de place sur la galerie. Or, cette contrainte m’a semblé justement être un moteur de création passionnant. Comment deux instrumentistes, sans rapport visuel, peuvent-ils communiquer dans cette acoustique ne laissant aucune clarté au son? Et si le public était placé entre les deux, que se passerait-il? Serait-ce synchronisé? Audible? Autant de questions qui excitent mes recherches artistiques depuis quelques années…». Dans cette composition musicale, Alain Roche a réuni le jeu de la différence de spatialisation des deux sources sonores et celui des univers climatiques de diverses amplitudes. Il a ainsi tissé un seul fil durant toute la pièce, comme un élastique dont la rupture, en point d’orgue final, résonnerait dans le silence de ce bâtiment particulier.
Prix libre, collecte sur place
Alain Roche
Composition, scénographie, orgue
Fred Bürki
Collaboration à la composition, percussions
Mario Torchio
Conception lumière
En collaboration avec l’Association Musique à la Collégiale
www.musiquecollegiale.ch
Les Compagnons de la Tour: «La Panne»
Bon anniversaire les amis! Les Compagnons de la Tour fêtent leurs 40 ans. Un âge certain, peut-être, mais qui ne pèse pour autant en rien sur la dynamique et la créativité de la troupe imérienne qui, pour l’occasion, s’attaque à un monument de la littérature suisse: Friedrich Dürrenmatt et «sa» Panne. L’emblématique metteur en scène de longue date des Compagnons, André Schaffter, nous livre ici son mot.
Le jour le plus long, c’est le «débarquement» d’Alfredo Traps, bien contre son gré, dans une étrange villa d’un petit village suisse où l’on tresse encore les fumiers! Panne de sa superbe voiture, panne d’hôtel où dormir, panne bientôt de sa raison au cours d’une folle nuit. Quatre vieillards – un juge, un avocat, un procureur, un bourreau – tous à la retraite, s’amusent à jouer leurs anciens métiers: ils refont les célèbres procès historiques, Socrate, Jésus, Jeanne d’Arc, Dreyfus, et condamnent sans pitié. Lorsqu’ils ont la «chance» d’avoir de la matière vivante, ils ne s’en privent pas et c’est ce que l’infortuné Traps va bientôt apprendre à ses dépens, lui qui a été invité à passer la soirée et la nuit en compagnie de ces quatre magnifiques croulants, encore très vifs d’esprit et dotés d’un appétit féroce… Car c’est au cours d’un banquet somptueux et de libations jouissives que tout va se nouer et se jouer!
L’ivresse va gagner tout le monde, les langues vont se délier, les défenses vont tomber, pour se retrouver au petit matin avec un condamné à mort, Alfredo Traps, victime involontaire d’une formidable machine de justice!
Mais ce n’était qu’un jeu. Vraiment? À voir…
André Schaffter
Mise en scène
Eddy Strambini (Alfredo Traps), Pierre Gogniat (le juge), Roland Pelletier (le procureur), Jean-Christophe Dubail (l’avocat), James Kneubühler (Pilet), Laurence Santschi (Simone), Anne-Lise Kneubühler (Lily aux fourneaux)
Jeu
Thomas Loosli
Costumes
Macha Bulavina
Couturière
Nicole Grédy
Scénographie
Julien Froidevaux
Régie son et lumière
Maryline et Rémy Grimm
Maquillages et coiffures
Claude Rossel
Création sonore
Jean-Robert Schaffter
Affiche
Les Compagnons de la Tour: «La Panne»
Bon anniversaire les amis! Les Compagnons de la Tour fêtent leurs 40 ans. Un âge certain, peut-être, mais qui ne pèse pour autant en rien sur la dynamique et la créativité de la troupe imérienne qui, pour l’occasion, s’attaque à un monument de la littérature suisse: Friedrich Dürrenmatt et «sa» Panne. L’emblématique metteur en scène de longue date des Compagnons, André Schaffter, nous livre ici son mot.
Le jour le plus long, c’est le «débarquement» d’Alfredo Traps, bien contre son gré, dans une étrange villa d’un petit village suisse où l’on tresse encore les fumiers! Panne de sa superbe voiture, panne d’hôtel où dormir, panne bientôt de sa raison au cours d’une folle nuit. Quatre vieillards – un juge, un avocat, un procureur, un bourreau – tous à la retraite, s’amusent à jouer leurs anciens métiers: ils refont les célèbres procès historiques, Socrate, Jésus, Jeanne d’Arc, Dreyfus, et condamnent sans pitié. Lorsqu’ils ont la «chance» d’avoir de la matière vivante, ils ne s’en privent pas et c’est ce que l’infortuné Traps va bientôt apprendre à ses dépens, lui qui a été invité à passer la soirée et la nuit en compagnie de ces quatre magnifiques croulants, encore très vifs d’esprit et dotés d’un appétit féroce… Car c’est au cours d’un banquet somptueux et de libations jouissives que tout va se nouer et se jouer!
L’ivresse va gagner tout le monde, les langues vont se délier, les défenses vont tomber, pour se retrouver au petit matin avec un condamné à mort, Alfredo Traps, victime involontaire d’une formidable machine de justice!
Mais ce n’était qu’un jeu. Vraiment? À voir…
André Schaffter
Mise en scène
Eddy Strambini (Alfredo Traps), Pierre Gogniat (le juge), Roland Pelletier (le procureur), Jean-Christophe Dubail (l’avocat), James Kneubühler (Pilet), Laurence Santschi (Simone), Anne-Lise Kneubühler (Lily aux fourneaux)
Jeu
Thomas Loosli
Costumes
Macha Bulavina
Couturière
Nicole Grédy
Scénographie
Julien Froidevaux
Régie son et lumière
Maryline et Rémy Grimm
Maquillages et coiffures
Claude Rossel
Création sonore
Jean-Robert Schaffter
Affiche
Les Compagnons de la Tour: «La Panne»
Bon anniversaire les amis! Les Compagnons de la Tour fêtent leurs 40 ans. Un âge certain, peut-être, mais qui ne pèse pour autant en rien sur la dynamique et la créativité de la troupe imérienne qui, pour l’occasion, s’attaque à un monument de la littérature suisse: Friedrich Dürrenmatt et «sa» Panne. L’emblématique metteur en scène de longue date des Compagnons, André Schaffter, nous livre ici son mot.
Le jour le plus long, c’est le «débarquement» d’Alfredo Traps, bien contre son gré, dans une étrange villa d’un petit village suisse où l’on tresse encore les fumiers! Panne de sa superbe voiture, panne d’hôtel où dormir, panne bientôt de sa raison au cours d’une folle nuit. Quatre vieillards – un juge, un avocat, un procureur, un bourreau – tous à la retraite, s’amusent à jouer leurs anciens métiers: ils refont les célèbres procès historiques, Socrate, Jésus, Jeanne d’Arc, Dreyfus, et condamnent sans pitié. Lorsqu’ils ont la «chance» d’avoir de la matière vivante, ils ne s’en privent pas et c’est ce que l’infortuné Traps va bientôt apprendre à ses dépens, lui qui a été invité à passer la soirée et la nuit en compagnie de ces quatre magnifiques croulants, encore très vifs d’esprit et dotés d’un appétit féroce… Car c’est au cours d’un banquet somptueux et de libations jouissives que tout va se nouer et se jouer!
L’ivresse va gagner tout le monde, les langues vont se délier, les défenses vont tomber, pour se retrouver au petit matin avec un condamné à mort, Alfredo Traps, victime involontaire d’une formidable machine de justice!
Mais ce n’était qu’un jeu. Vraiment? À voir…
André Schaffter
Mise en scène
Eddy Strambini (Alfredo Traps), Pierre Gogniat (le juge), Roland Pelletier (le procureur), Jean-Christophe Dubail (l’avocat), James Kneubühler (Pilet), Laurence Santschi (Simone), Anne-Lise Kneubühler (Lily aux fourneaux)
Jeu
Thomas Loosli
Costumes
Macha Bulavina
Couturière
Nicole Grédy
Scénographie
Julien Froidevaux
Régie son et lumière
Maryline et Rémy Grimm
Maquillages et coiffures
Claude Rossel
Création sonore
Jean-Robert Schaffter
Affiche
Lucienne Renaudin Vary: «De Londres à New York»
Lauréate des Victoires de la musique en 2016 à seulement 17 ans, la jeune prodige Lucienne Renaudin Vary, trompettiste, se produira à la Collégiale de Saint-Imier. Accompagnée par la Jura Festival Camerata, elle emmènera le public de Londres à New York. Grâce aux sonorités riches et sensuelles de son instrument, elle mettra en lumière notamment des œuvres de Neruda ainsi que des standards de jazz de Gerschwin.
La 27e édition du Festival du Jura, richement colorée, sera placée sous le signe de la rencontre. Rencontre de différentes expressions artistiques, musique, littérature et peinture. Rencontre de divers styles musicaux dans un parcours qui va de la musique traditionnelle balkanique au classique en passant par le jazz. Fidèle à lui-même, le festival s’attache à relier tradition et innovation, artistes confirmés et talents de demain, ambiances festives et intimistes.
Programme complet sur www.festiju.ch
En collaboration avec le Festival du Jura
Nous avons également quelques billets en vente au bureau du CCL!