«Adrienne» est à prononcer avec une voix rauque. Vous avez la réf’? Oui, c’est bien de boxe qu’il s’agit. Et le titre de la pièce, vous l’aurez compris, fait référence à «Rocky». Mais de cette inspiration première, «Adrienne» se détache de l’histoire originale du film pour incarner une jeune femme déterminée. En filigrane, la boxe devient un prétexte pour évoquer le combat contre la maladie et mettre en lumière l’expérience de la survivante.
Un sac de frappe, un banc de vestiaire, une corde à sauter, un ring... le seule-en-scène plonge le public dans l’univers de la boxe et raconte le combat contre la maladie. «Adrienne», c’est l’histoire d’une fille qui réalise le rêve de son père en devenant boxeuse. Mais c’est aussi et surtout un prétexte pour raconter la relation d’une fille à son père, la transmission d’une passion, le combat contre le cancer et la résilience.
Comment, du haut d’un œil d’enfant, perçoit-on un combat contre une maladie invisible? Que comprend-on? Comment rester forte quand l’issue du combat est inconnue?... Autant de questions sérieuses que la compagnie jurassienne a souhaité aborder, non sans écarter l’humour pour autant, dans cette création qui a vu le jour à l’occasion de la dernière édition d’Espacestand.
Stéphane Thies
Texte et mise en scène
Anaïs Lhérieau
Jeu
Marc Woog
Accompagnement à la dramaturgie
Tommy Cattin
Chorégraphie
Joël Joliat
Scénographie
Luis Paganin
Création sonore
Jérôme Bueche
Lumière
Eve Mittempergher
Costumes
Aurélie Chalverat
Administration et production