Tiza Brown
jeudreLIVE
Tiza Brown est originaire du Michigan, mais c’est en Europe qu’elle a développé un univers musical qui ne doit rien à personne. A true original!
Après avoir publié des disques sous différents noms, foulé les scènes les plus prestigieuses de Suisse (Montreux Jazz, Arena de Genève, Gurten Festival, Kursaal, KKL) et même ravagé les dancefloors grâce à des titres publiés sur des compilations house, Tiza Brown revient en 2020 avec une formation détonante. Le répertoire est issu du «Groovy American Songbook». Brothers and Sisters, get ready to party!
Tiza Brown (voix)
Christophe Bovet (guitare)
Olivier Magarotto (claviers)
Johan Wermeille (batterie)
Cie CoBalt
«Rebelle-toi, il pleut des cailloux!»
La nouvelle production «Rebelle-toi, il pleut des cailloux!» a pour thème notre attitude face aux informations que l’on reçoit (écologie, politique, santé…) et pour lesquelles nous ne savons que penser: beaucoup d’entre elles nous orientent dans une direction voulue, d’autres sont dévoilées de manière subtile que l’on entend à peine… Comment conscientiser ce flux d’informations pour transformer notre environnement et nos habitudes? Les mots percutants du rap et la musicalité des voix des acteurs vont amener les danseurs à transformer nos valeurs et nos croyances, en gagnant la liberté de s’exprimer positivement pour un changement.
Le processus de création de ce spectacle dans le cadre d’éviDanse est au bénéfice d’un programme de médiation en trois étapes. La première a eu lieu l’année passée à l’issue d’une semaine de résidence au CCL où une présentation du travail accompli avait été proposée au public. Une deuxième étape sera réalisée à l’Espace culturel du Café du Soleil. Là aussi, après une période de résidence, une présentation des étapes de création, du processus de travail, des extraits de la pièce et une discussion avec le public sera proposée le 11 septembre à Saignelégier. Pour clore la série, un bord de scène sera partagé au CCL après la représentation du spectacle, alors finalisé. Une belle opportunité de suivre l’évolution de sa création.
Rébecca Spinetti
Conception et mise en scène
Rébecca Spinetti avec la collaboration des danseurs
Chorégraphie
Brice Arside, Mateus Tesson, Simone Giancola
Danseurs
Sim’s
Textes
Frank Semelet et Olivier Guibert
Voix
Christophe Kiss
Décors
Marion Schmid
Costumes
Cie CoBalt
Production
éviDanse
Coproduction
Cette création est présentée dans le cadre de la saison éviDanse 20-21
Cie Pousse-Caillou
«Kalavrita des mille Antigone»
On se souvient d’Antigone qui, malgré l’interdit, se bat pour donner une sépulture décente à l’un de ses frères. Ici, ce sont mille Antigone dont il est question: les femmes de Kalavrita qui, lors du massacre perpétré par les nazis, vont ériger de leurs mains un mausolée à la mémoire de leurs hommes.
Charlotte Delbo, rescapée d’Auschwitz, visite ce village du Péloponnèse et en tire une nouvelle bouleversante qui met en exergue tant l’implacable froideur de la logique militaire que la grande noblesse de ces paysannes acharnées à rendre un dernier hommage à leurs morts.
Le décor est dépouillé, le texte déclamé dans cet oratorio parlé laissant ainsi tout l’espace à la puissance du texte conté par Isabelle Bouhet et Philippe Campiche. La partition musicale accompagne avec justesse les voix des deux récitants.
Le spectacle, comme une invitation à revivre l’émotion pure, emporte le public dans une cérémonie pour repousser l’horreur, comme les femmes de Kalavrita l’ont fait avec leurs morts dans cette épopée débordante d’humanité.
Charlotte Delbo
Texte
Isabelle Bouhet, Philippe Campiche
Jeu
Maël Godinat
Musiques originales
Piano, clarinette basse, saxophone ténor
Julie Campiche
Harpe
Jacques Bouduban
Violoncelle
Spectacle présenté dans le cadre du festival transfrontalier Conte & Compagnies. www.contecies.com
Benjamin Jendly
jeudreLIVE
Benjamin Jendly est un artiste qui a plus d’une corde à l’arc de sa créativité. Vous le découvrirez en visitant son exposition au CCL: nos cimaises y présenteront ses œuvres plastiques.
Mais il est également un homme de scène! Avec son projet intitulé «Amour Fauve», il nous livre en musique la chronologie d’une histoire d’amour, ses différents instants et les sentiments qu’elle provoque dans la relation.
Un répertoire acoustique, plutôt calme et minimaliste à découvrir au beau milieu de l’univers pictural de l’artiste.
Benjamin Jendly (voix, guitare)
Claude Cavalli (piano)
Cie Théâtristan
«Cendres»
Entre blues et éblouissements, ces poèmes de jeunesse de Pierre Alain Jeannet sont portés par la voix d’Antoine Le Roy et accompagnés par le violoncelle de Nathan Zürcher. C’est une première. Le spectacle s’intitule «Cendres» – mais il éparpille aussi des braises ardentes.
La compagnie Théâtristan, fondée par le comédien Antoine Le Roy, occupe une place peu disputée, et pour cause: elle se définit joliment comme un «ouvroir des arts de la scène poétique et déficitaire», une vocation qu’elle assume sans morosité.
Par exemple, vous avez peut-être vu «Quand même» et «Massacre à la déconneuse». Aujourd’hui, Théâtristan et Pierre Alain Jeannet poursuivent leur compagnonnage avec «Cendres», des textes écrits entre 1979 et 2000, en une suite d’atmosphères éblouissantes recueillies du Sinaï au Sahara, et dont jaillissent en contrepoint la passion amoureuse, la rupture sentimentale et le blues post-barnum. Voyage physique et intérieur, «Cendres» traverse quelques paysages de l’intime et de l’action, avec pour intention fondamentale de poétiser l’expérience vivante et rendre hommage à l’instant.
Nathan Zürcher, violoncelliste multi-titré, accompagne musicalement cette aventure, peaufinée en résidence au CCL avant sa première publique.
Pierre Alain Jeannet
Textes et lumières
Antoine Le Roy
Interprétation
Nathan Zürcher
Musique
Nicole Grédy
Scénographie
Dania Rodari
Oreille extérieure
Tiphanie Bovay-Klameth
«D’Autres»
La recherche d’une date pour programmer le spectacle de Tiphanie Bovay-Klameth nous avait déjà demandé de la persévérance, et voilà qu’un certain virus est encore une fois venu contrecarrer notre volonté. Cependant, le CCL persiste et signe, non mais! Donc, reprenons: par chance, il ne s’agit nullement d’une denrée périssable, au contraire. Bon comme un vin de garde, ce spectacle exquis ne peut qu’affirmer son caractère avec le temps!
Réjouissez-vous de le siroter avec délectation: petit à petit, vous sentirez une chaude détente prendre possession de votre corps et une hilarité bienfaisante s’installer. Tiphanie est une comédienne accomplie qui a attrapé très tôt un autre virus, celui de la scène (scaenavirus). Formée à La Manufacture, elle a dans la foulée rejoint l’équipe des Deschiens et sillonné les scènes françaises et d’ailleurs avec «Salle des Fêtes». Dans «D’Autres», elle donne la pleine mesure de ses talents en incarnant d’une manière décalée, sincère et extrêmement drôle une panoplie de personnages puisés dans la population banale de Borbigny. Et si vous avez l’impression que l’ombre de Zouc veille sur elle, ce n’est certainement pas un hasard!
«J’adore les petites gens qui mettent une énergie folle dans des choses en apparence vaines. Ce spectacle, c’est l’importance qu’on accorde à un événement trivial – la préparation d’une soirée de gym. Ce spectacle, c’est la trivialité qui réside dans un événement important – la mort et le deuil.» À ne pas rater!
Tiphanie Bovay-Klameth
Conception, écriture et jeu
Alain Borek
Collaboration à la mise en scène
Alexis Rime
Collaboration à l’écriture
Guillaume Gex
Régie lumières et générale
Mariana Nunes
Administration
Julien Mudry
Photos
Benoît Bovay
Complicité artistique
Benjamin Jendly & Jean-Marie Bidet
«Origines»
Benjamin Jendly et Jean-Marie Bidet sont tous deux membres de la section neuchâteloise de Visarte. Si leurs pratiques artistiques respectives diffèrent, ils se sentent unis par un même questionnement sur les prémices de l’art, de l’écriture ainsi que des motivations primaires et spontanées de la création artistique. Au travers de cette exposition intitulée «Origines», ils nous livrent, ensemble, le fruit de leurs réflexions, chacun à sa manière.
Ses petits personnages aux traits minimalistes, tour à tour espiègles ou rageurs, sont la marque de fabrique de Benjamin Jendly – alias Silas. L’artiste de Cernier les décline en street art, fresques, graffitis, toiles ou encore statuettes. Leur apparence infantile sublime les messages voulus par leur créateur sur des thèmes aussi divers que sérieux, comme par exemple le questionnement de nos modes alimentaires, de nos codes de la beauté plastique ou encore de notre attitude face à nos peurs… Un très riche univers développé par cet artiste polyvalent et autodidacte, qui par ailleurs est également actif en tant que musicien, auteur, compositeur et interprète. Il proposera d’ailleurs un concert au beau milieu de ses œuvres, le 8 octobre.
Jean-Marie Bidet présente une série d’œuvres également très graphiques. La thématique de l’origine de l’écriture le guide dans ses créations picturales – qui pourraient intégrer dans leur réseau de références Soulages ou Cy Twombly. De plus, les matériaux utilisés (carton, papier journal déchiqueté, papier japonais, grains de riz ou d’orge, structures végétales…) donnent corps à un harmonieux jeu sculptural – récompensé par une médaille d’argent, catégorie Mixed Media, à la Biennale de Florence 2019. De nationalité suisse, Jean-Marie Bidet est né à Menton, dans les Alpes-Maritimes. Autodidacte, il se consacre à la gravure, à la peinture et à la création de vitraux depuis 1984. Il vit et travaille à Chambrelien.
Benjamin Jendly assurera le gardiennage de l'expo tous les dimanches, et Jean-Marie tous les samedis.
Les Diptik
«Hang Up»
Garlic et Dangle attendent leur réincarnation dans la «Station de l’Entre-Deux». Elle, impatiente, bavarde et mutine; lui, mélancolique et imprévisible. Pendues dans leur manteau accroché à un cintre, suspendues hors du temps, ces âmes fantasques sont livrées à elles seules sans savoir quand viendra le moment de leur renaissance. Elles consacrent cette éternité à scruter l’humanité dans un tête-à-tête improbable qui confronte leurs désirs et leurs inquiétudes.
Si vous étiez dans l’attente d’une réincarnation, seriez-vous pressé «d’y retourner»? Si vous pouviez choisir en quoi être réincarné, quels critères seraient vos priorités?
Première création de la compagnie fribourgeoise Les Diptik, «Hang Up» est un poème absurde sur l’état d’être (ou de ne pas être), une exploration délicate et drôle de la désorientation face à la multiplicité des choix, qui se situe confortablement quelque part entre le monde du clown et celui du théâtre. Magistralement interprétée par Céline Rey et David Melendy dans une mise en scène à la fois originale, sensible et désopilante de Marjolaine Minot (et coécrite par tous trois), «Hang Up» est une pièce d’orfèvrerie éblouissante qui se découvre avec exaltation, un petit chef-d’œuvre, un pur bonheur!
Marjolaine Minot, Céline Rey, David Melendy
Création
Céline Rey, David Melendy
Interprétation
Mark Kelly
jeudreLIVE
Folk, blues, reggae ou soul, l’ex-kid de Manchester, devenu Helvète de cœur, sait tout faire.
Couronné «Best Act Romandie» aux Swiss Music Awards 2017, Mark Kelly fait résonner une voix incroyablement magnétique qui prend son envol dans une ambiance toute acoustique. Vagabond céleste et bête de scène, mélodiste puissant et chanteur écorché, Mark est porté par un cool contagieux joué entre sueur, grâce et liberté.
Les Transphoniques
Vous vous souvenez certainement de la première édition des Transphoniques, ce festival différent centré sur les échanges entre artistes venant de tous horizons. C’était à l’automne 2018. Et bien, réjouissez-vous: l’événement étant biennal, une nouvelle palette de rencontres inédites s’apprête à être dévoilée sur la scène de la Salle de spectacles de Saint-Imier.
Peu importent les genres musicaux! La ligne de programmation des Transphoniques en fait fi. L’intérêt est ailleurs… Ce qui est recherché, c’est l’association d’artistes qui ont cette même conviction que la rencontre avec l’autre permet des créations inédites. Une opération risquée, hors zones de confort, mais qui promet des aventures singulières, de celles dont on se souvient, car il s’est passé quelque chose.
Cette année, quatre rencontres sont au programme. En ouverture, Phanee de Pool se rappelle d’où elle vient et propose une soirée spécialement dévolue à l’EMJB. Professeurs et élèves accompagneront cette ancienne élève au parcours explosif dans une version totalement inédite de son répertoire. Deuxième projet de rencontre, transgénérationnelle cette fois, celle de l’inclassable Émilie Zoé (en binôme avec Nicolas Pittet) et du légendaire Franz Treichler, la voix des Young Gods. Ils nous livreront un répertoire imaginé durant l’année et finalisé au CCL au cours de la semaine précédant leur prestation.
Il est un des tout grands solistes du jazz, mais aussi un excellent compositeur. Erik Truffaz partagera avec le Grand Eustache la première exécution d’un programme composé par ses soins, complété par des compositions d’Alexis Gfeller, pianiste de l’orchestre.
Et pour terminer cette édition, deux pianos, deux univers qui se rencontrent: Irina Lankova et Pierre Eggimann proposeront une version singulière des «Variations Goldberg» de Bach.
Le détail de ce programme (alléchant, vous en conviendrez!) fera l’objet d’une communication spécifique courant septembre. À noter encore qu’une offre de médiation le complétera.
Les Transphoniques sont le projet phare de l’association artGuël. L’École de Musique du Jura bernois (EMJB) et le CCL en sont les partenaires.
je 05.11.20 • 20h00 (portes 19h00)
Phanee de Pool rencontre l’EMJB
ve 06.11.20 • 20h00 (portes 19h00)
Franz Treichler rencontre Émilie Zoé & Nicolas Pittet
sa 07.11.20 • 20h00 (portes 19h00)
Erik Truffaz rencontre le Grand Eustache
di 08.11.20 • 17h00 (portes 16h00)
Irina Lankova rencontre Pierre Eggimann
Prix par spectacle: Fr. 30.– / 20.– / 15.–
Abo festival: Fr. 90.– / 60.– / 45.–
Entrée gratuite pour les moins de 16 ans
Billetterie & réservations
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Directement en ligne
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Sur place, au Centre de Culture & de Loisirs
Rue du Marché 6, 2610 Saint-Imier -
Par courriel ou au 032 941 44 30
Infos sur www.lestransphoniques.ch
Grégoire Morel & Fono
«Face à face»
Cette exposition sur le thème du portrait porte parfaitement son nom: «Face à face». À l’initiative du CCL, elle réunit deux artistes qui ne se sont jamais rencontrés. Leurs œuvres respectives, vives et percutantes, nous ont instantanément incités à les faire dialoguer. Grégoire Morel et Philippe «Fono» von Niederhäusern ont été séduits par cette perspective et ont accepté notre invitation. Rencontre prometteuse!
Mille deux cents kilomètres les séparent. Pourtant, provoquer leur rencontre nous est apparu comme une évidence. Des deux, Fono est géographiquement le plus proche: ce Prévôtois, qui a enseigné l’éducation artistique, peint depuis plus de trente-cinq ans. Ses portraits tourmentés (qui nous feront penser à Soutine) ou burlesques (qui nous rappelleront Ensor), toujours émouvants, tiennent invariablement sur un même format et un même support: 100 × 70 cm, acryl sur pavatex. Cette rigueur, les couleurs sourdes, la rudesse du propos, côtoient la touche hispanique, mais aussi profondément mélancolique, de Grégoire Morel. Décidément, il y a entre tous ces portraits mis «face à face» une parenté tangible.
Médecin de formation, Grégoire Morel est un artiste suisse autodidacte installé à Bilbao depuis août 2019, après avoir vécu et travaillé pendant trois ans dans le quartier populaire du Raval, cœur palpitant et exotique du centre-ville de Barcelone. «Ravalesco» ou autrement dit «Gens du Raval», est le nom de la collection de laquelle les œuvres exposées sont issues, une série de portraits figuratifs entre expressionnisme et cubisme.
Utopik Family
«Karandach» N° 21
Inspiré de la tradition théâtrale russe des Kapouchnik, terme signifiant «soupe aux choux» en référence à la soupe mijotant dans le foyer des acteurs, le Karandach est un véritable défi. Les comédiens d’Utopik Family ont douze heures chrono pour créer et présenter un spectacle. La journée commence le matin à 8h.
Voilà une expérience novatrice, qui est présentée depuis 2013 dans diverses salles de Suisse romande. Les comédiens se réunissent, ils discutent, débattent, proposent puis créent le spectacle et le jouent une seule et unique fois, le soir même, à 20h. Douze heures, pas une minute de plus, pour se lancer sous les projecteurs! Il s’agit donc d’une expérience théâtrale sans filet, remplie d’adrénaline à chaque fois et ce, aussi bien pour les comédiens que pour le public. En effet, chaque spectateur a la chance de pouvoir proposer un thème à l’issue du spectacle. Les comédiens prennent ensuite connaissance des propositions du public et, parmi les meilleures, tirent au sort le thème du prochain Karandach. Pour cette édition, ce sera «Le premier devant la porte»…
Fabrice Bessire
Thierry Grünig
Claudia Nuara
Nathalie Sabato
Bastian Verdina
Comédiens
Cedric Bürgi
Mise en scène
Cie L’Outil de la Ressemblance
«Mon père est une chanson de variété»
De la musique, du théâtre, du karaoké (oui, vous aussi vous chanterez!), de la comédie, des sentiments, c’est tout cela que nous offre la Compagnie L’Outil de la Ressemblance avec cette vraie fausse histoire qui mêle humour et émotion, aveux et mensonges… comme une chanson populaire!
Robert Sandoz raconte Robert, qui comme lui a grandi sans père. Qu’est-ce qui est vrai dans cette histoire, on n’en sait rien, mais peu importe! Il nous balade avec panache et nous, on a envie de le croire. Même si on lui a beaucoup menti, le vrai Robert a plutôt bien vécu cette absence paternelle, bien entouré dans son enfance, entre autres par une grand-maman dont la radio marchait en permanence. Il a été bercé par les chansons de Sardou, Clo-Clo, Jean-Jacques Goldman, Joe Dassin et bien d’autres, dont il s’est fait, et pourquoi pas, des pères de substitution. Il en a tiré consolation, mais aussi de précieux enseignements qu’il partage avec le public. Les chansons de variété des années 80, on peut en dire tout le mal qu’on veut… mais franchement, qui n’a pas un jour été touché en plein cœur par les paroles de l’une d’entre elles, en pelant les carottes du dîner? Au fil de ces rengaines qu’on connaît tous, même malgré nous, c’est la légende de sa naissance et la quête de ce père inconnu que Robert nous raconte, avec ses complices Adrien Gygax et Yvette Théraulaz.
Robert Sandoz
Mise en scène & écriture
Adrien Gygax
Collaboration à l’écriture
Thierry Romanens
Collaboration artistique
Adrien Gygax, Robert Sandoz avec la participation d’Yvette Théraulaz
Jeu
William Fournier
Lumière & régie générale
Anne-Laure Futin
Scénographie, accessoires et costumes
Verena Dubach
Aide à la réalisation aux costumes
Cours de Miracles
«Des Petits et des Grands»
Nous le répétons depuis un moment déjà: nous avons pour ambition de développer l’offre de médiation culturelle du CCL. Dans cette perspective, nous sommes ravis d’inscrire à ce programme d’automne le nouveau projet original de Cours de Miracles qui s’adresse à tous les binômes petit-grand. «
Des Petits et des Grands» est une expérience théâtrale à vivre à deux: un tout petit et… un plus grand! Une invitation à partager un moment de scène avec votre enfant, petit-fils/petite-fille, neveu/nièce, filleul/filleule...
Ensemble, vous plongerez dans le monde de l’imaginaire et de la scène, accompagné d’un chevalier qui, pour remédier à sa peur du noir, s’efforcera de trouver toutes sortes de subterfuges.
«Des Petits et des Grands» est à la fois un atelier et un spectacle qui font la part belle au plaisir du jeu et de la transformation. Dans cet univers, tout est possible: un coussin peut se transformer en fidèle destrier, en partenaire de danse ou même en dragon!
Âge
Entre 3 et 5 ans, accompagné d’un adulte
Nombre de places limité à 12 duos
Durée
Atelier: 40 min
Spectacle: 20 min (avec une pause entre les deux)
Fanny Rossel, Clément Schaller
Atelier
Fanny Rossel
Mise en scène
Clément Schaller
Jeu
Inscription (obligatoire) au CCL jusqu’au 23.11.2020
Théâtre du Clos-Bernon
«Adagio»
Neuf «dramolettes», ainsi nommées par leur auteure Emmanuelle Delle Piane, soit neuf petites histoires tragicomiques sur le thème de la mort. Celle que l’on prépare, que l’on attend, que l’on redoute, que l’on côtoie, la sienne ou celle de ses proches. C’est ce à quoi la troupe de théâtre amateur de Courtelary s’est audacieusement attelée, en collaborant pour la première fois avec Nathalie Sabato à la mise en scène.
Cette pièce contemporaine, œuvre d’une Chaux-de-Fonnière, présente des situations diverses et souvent absurdes, qui pourtant font résonner des questionnements et des pensées qui traversent l’esprit de beaucoup d’entre nous, sans que nous osions vraiment le dire – la mort est un sujet tabou. Le thème est funèbre, mais pas funeste; mortel, mais pas létal; grinçant, mais pas intolérable: n’ayez crainte, «Adagio» ne vous plombera pas l’humeur ni la soirée, au contraire! C’est bien la distance et la légèreté, même apparente, qui nous permettent de vivre avec la certitude de la mort. Entre cette famille qui planifie les derniers moments de la mère de son vivant, ces deux amis qui se retrouvent régulièrement pour se suicider ou cette femme qui veut acheter une nuisette pour son dernier voyage, la gravité de la mort fait une large place au sourire.
Nathalie Sabato
Mise en scène
Marylène Bartlomé, Anne Beuchat, Jacques Beuchat, Cécile Huguelet Engel, Véronique Vernez, Éric Wichtermann, Gérard Zürcher
Jeu
Compagnie de L’Impolie
«Jojo»
Hé, Jojo! Aujourd’hui, j’ai… Chaque soir, en rentrant du boulot, elle le retrouve et lui raconte sa journée. Au fil de cet échange, elle met en scène sa vie de femme où la réalité se brouille de fiction dans le jeu de ses souvenirs. Lui, muet, est tout à tour confident, miroir fêlé et fantôme d’un passé commun.
«Ce soir comme chaque soir, nous refaisons nos guerres; tu reprends Saint-Nazaire; je refais l’Olympia au fond du cimetière» chantait Jacques Brel.
La création de la Compagnie de l’Impolie, «Jojo», est un conte contemporain du quotidien. Juliette nous emporte dans la course de ses pensées et souvenirs. Fragile, forte, vivante… elle revit sa journée devant le regard vide de son frère.
La rencontre de Juliette, Jonas et Lionel est une première à plusieurs titres. Première création pour la Compagnie de l’Impolie de Juliette Vernerey, première écriture pour le théâtre pour Lionel Aebischer, et première fois que Jonas Vernerey et sa sœur Juliette jouent ensemble dans une pièce. Et le résultat de ces nombreuses premières est savoureux.
Le spectateur, observateur curieux, presque indiscret de ces fragments de vie qui nous sont dévoilés, est invité dans cette intimité du quotidien.
Lionel Aebischer
Écriture et mise en scène
Juliette Vernerey
Jeu
JonasVernerey
Musique